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A PROPOS D'YVES MUGNY
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50 ans au compteur, 4 romans et un passage repéré dans 3 syndicats, Yves Mugny agace ou fascine mais peu lui sont indifférents. Cette nouvelle incursion littéraire, qui envoie malicieusement la faune médiévale gratter nos plaies d'aujourd'hui, ne devrait pas manquer de surprendre encore ceux qui pensaient tout connaître du personnage.
LA PART DU RAT
Ca y est : Genève a basculé dans le "tout sécuritaire". Parano et surflicage agitent le petit monde animalier du bout du lac.
Renart saura-t-il faire capoter les projets politiques du cynique Baudet ?
Viré de son appart, largué par Sacha, chômeur sans chômage, le goupil semble au bout du rouleau, et pourtant...

TITRES DEJA PARUS
Si certains ont trop les crocs pour attendre, ils peuvent se rattraper sur les 3 précédents. Rien à voir pour le style, le sujet ou l'éditeur; il n'y a que l'auteur qui soit le même, et encore.
Chronologiquement ça donne: Le Serviteur (1994), Ma Terre douloureuse (2000) et Nazarov ou le vrai fils de l'homme (2009).
Tous sont commandables en ligne : www.viviane-hamy.fr, www.lhebe.ch, www.encrefraiche.ch ou chez les vrais libraires.
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La Faute au Loup (2018)
Quatrième de couverture:
Un blaireau menotté, des fennecs aux aboirs et monsieur Baudet himself élu minstre de la flicaille... Renart a décidément bien choisi son moment pour reprendre du service. Genève roubillonne entre les dons d'organes et les renvois forcés. Et La Faute au Loup y fait valser la gent plumée ou poilue, dans un truculent polar animalier vibrant d'actualité.
Cinquante ans au comptuer, romancier et syndicaliste, Yves Mugny agace ou fascine mais laisse rarement indifférent. La Faute au Loup, qui envoie malicieusement la faine médiévale gratter nos plaies d'aujourd'hui, fait découvrir une nouvelle facette de ses nombreux talents.

Nazarov ou le fils de l'homme (2009)
Quatrième de couverture:
« Dans un visage habituel, il se situerait au milieu du nez. Il fait... neuf virgule deux centimètres de large, soit sensiblement la dimension de la bouche : huit virgule neuf. Il est pourvu de deux caroncules lacrymales, une de chaque côté. Présence de paupières. Absence de cils et de sourcil. Apparemment il ne s'agit pas de deux yeux soudés dans une orbite, mais bel et bien d'un seul œil. J'oublie quelque chose ? — Oui. — Quoi ? — Il est bleu. »
Roman construit comme un « polar » mais philosophique, il ouvre une réflexion sur la différence, sur le monde scientifique, sur l'homme. Un cyclope fait son apparition et les passions se déchaînent, les scientifiques se l'arrachent. L'homme soulève curiosité, convoitise, horreur ou compassion. D'où vient-il ? Est-il le fruit d'une mutation spontanée ou celui de manipulations génétiques ? La question fait sens et entraîne le lecteur dans un labyrinthe vertigineux.

Ma Terre douloureuse (2000) - Prix Alpes Jura 2001
Quatrième de couverture:
Assise dans le parc, grand-mère veille sur les siens en tricotant les pieds droits de chaussons de toutes couleurs. C'est que la Mort ne va plus tarder, elle a donné ses sabres à aiguiser avant l'assaut final.
Un curieux récit qui tient du conte, du coup de gueule et du poème. La mort y est saccagée, et tous ses serviteurs avec: prêtres, médecins ou "entombeurs". Grand-mère et sa famille leur résistent avec un acharnement vivifiant. Et puis grand-mère, c'est avant tout la reine du parc. Un parc plein d'arbres qui s'entortillent, d'oiseaux qui vous lissent les cheveux et de hérissons bougons.
Jamais un livre sur la mort n'aura tant donné goût à la vie.

Le Serviteur (1994)
Quatrième de couverture:
« – Redresse bon Dieu, redresse !
Il exécute et nous grimpons au galop une légère pente boueuse. Peut-être y aura-t-il un refuge au-delà, une ville un château-fort un mur un arbre, enfin quelque chose ! Les chevaux peinent les roues s’enfoncent les essieux grincent, claque le fouet ! On en sort on en sort. Bientôt le sommet, ce sommet ridicule de ce coteau minable. Quelle chance de salut peut-on en attendre, alors que les cavaliers sont déjà gros comme des poings ? Des poings qui s’ouvrent à vue d’œil. Ça y est ! la terre se redresse sous le coche… mais !… En face de nous, arrivent par centaines d’autres chevaux d’autres bonshommes, déjà gros comme des bras et qui ne nous aimeraient pas.
– Redresse sacremerde, redresse !!! »
